Témoignage des séminaristes

Gustavo : Je remercie le Seigneur pour ce beau pèlerinage qu’on a fait à pied. C’était un moment pour respirer le bon air, et aussi un temps opportun pour prier pour les besoins de ce pays. Je suis content de ce pèlerinage, car il m’a permis de mieux connaître les joies et les souffrances de mes compagnons du séminaire. Il peut m’arriver d’être au côté de quelqu’un sans vraiment le connaître, comme les disciples d’Emmaüs qui ne reconnaissent pas tout de suite que Celui qui marche à leur côté, c’est le Seigneur ressuscité. Ainsi, en marchant sous le froid, le vent et un peu de soleil, j’ai pu mieux connaître le Seigneur dans le regard de mes compagnons.

En outre, quand je regardais les beaux paysages qu’on avait devant nous, je reste émerveillé de l’œuvre étonnante de Dieu. Pour moi, prier pendant ce pèlerinage c’était observer la beauté sur toute la terre, voir sa diversité et dire avec le psalmiste (Ps 8) : Qu’est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci? Eh ! oui, je n’oublie pas ce bon chien qui nous a accompagnés quand on s’est perdu au milieu des champs. Ce bon chien nous a accompagnés jusqu’à ce que nous avons trouvé la bonne route.

N’est-ce pas cela un clin d’œil de la part du Seigneur ?

Luciano : Ce pèlerinage inhabituel pour nous a été un temps convivial pour nous, les séminaristes, et aussi un moment de prière pendent la marche à travers les beaux paysages de la Belgique. Beauraing, notre destination, est un des sanctuaires mariaux ou la Vierge Marie a demandé qu’on prie beaucoup et d’y venir en pèlerinage.

José Miguel : Le Pèlerinage de cette année, c’était un moment de prière, fraternité et endurance, très sympa. Penser aux choses du ciel pendant la marche, nous donner à la prière, nouer des liens d’amitiés en Christ, mettre à l’épreuve nos capacité physique, tout cela, dans l’atmosphère et la beauté des bois et de la campagne, a été une grande source de rejaillissement, malgré la difficulté qui a signifié marcher plus de 30 km par jour. Même si le pèlerinage n’a duré que deux jours, on a vu le Christ marcher avec nous, et on peut dire qu’il est vraiment Ressuscité. Alléluia !

Francesco : Un pèlerinage formidable! Nous avons eu la possibilité d’être en communion entre nous et de nous connaitre hors le cadre du séminaire.

Luis : En chantant, en marchant, en priant, nous nous sommes rendus à la ville de Marie. 60 km, les jambes fatiguées, mais nos esprits toujours vifs ; c’était une dure épreuve, bien sûr, mais une fois arrivés à Beauraing aux pieds de la Vierge Marie, rien d’autre ne pouvait nous soulager qu’un moment de prière et l’eucharistie. Pour moi, c’était une occasion formidable pour contempler la beauté de la Belgique, parler avec le Seigneur et entrer en véritable communion avec mes confrères. Je prie Notre-Dame de Beauraing, la Vierge au Cœur d’Or, de toujours nous garder ensemble, et de ne jamais nous laisser arrêter notre marche vers son Fils, Notre Seigneur. Un pèlerinage providentiel.

Qu'est-ce qui est différent cette nuit ? C'est ce que demandent les enfants juifs la nuit de Pâques, devant les signes qui rappellent la sortie d'Égypte. C'est ce que nous devons nous demander chaque nuit de Pâques. En fait, la nuit de Pâques est la nuit où les chrétiens veillent en attendant le retour du Christ ressuscité qui nous fera passer de la mort à la vie.

Mais cette année, qu'est-ce qui est différent ? Pour la première fois, en raison de la pandémie de coronavirus, nous avons célébré la Veillée pascale, non pas dans nos communautés, mais au séminaire.

Nous vous souhaitons un saint temps de Pâques

Jeudi 28 mars, nous avons eu le plaisir de nous retrouver avec le rabbin Avi Tawil, directeur du Centre Communautaire Juif Européen EJCC. Nous nous sommes connus grâce à la rencontre des rabbins du monde entier à la Domus Galilaeae en 2017.

Avi nous a entretenu sur le thème du retour à Dieu, de la teshuvah, de la conversion, ainsi nous avons pu approfondir l’appel que la Pâque nous fait de permettre à Dieu de nous faire sortir de notre Égypte, de tout ce qui nous fait obstacle, comme une barrière, comme une limite infranchissable, pour que nous puissions arriver à la vraie liberté.

La "matzah", pain sans levain, rappelle à tous que la conversion commence par l’humilité, par le fait de reconnaître qui nous sommes et en même temps, de reconnaître Dieu, avec joie et émerveillement.

Nous avons beaucoup échangé sur nos expériences, sur les motivations profondes de nos vies et de notre relation avec Dieu. Cela a été pour nous une belle occasion de nous préparer à la Pâque.

Mardi 22 janvier, nous avons eu la joie de recevoir au séminaire Mgr Kasujja, Nonce apostolique de Sa Sainteté le pape François en Belgique.

Le séminaire Redemptoris Mater de Malines-Bruxelles était également présent.

Après avoir présenté l’histoire de la naissance du séminaire Redemptoris Mater en Belgique et décrit les principales caractéristiques de la formation et de la mission de ces séminaires, les séminaristes et certains presbytres présents se sont présentés en indiquant à quel moment de la formation ils étaient ou quelle est leur mission pastorale.

Mgr Kasujja nous a adressé une réflexion sur quelques points fondamentaux de la vie du prêtre diocésain, inspirés par une rencontre du pape François avec des séminaristes en Italie. Il nous a rappelé l'importance de la relation à la fois paternelle et amicale des prêtres avec l'évêque, de la relation fraternelle entre prêtres, de la relation avec le peuple de Dieu, mais surtout de la relation vitale avec Dieu dans la prière.

À la fin, il a eu un échange avec les séminaristes au cours duquel il a répondu à certaines de leurs questions.